La solitude, ce fabuleux marionnettiste
Toujours cette sensation désagréable
Au fond de mon cœur
Toujours ce vide si palpable
Qui s’empare de mes peurs
Toujours ce cri effroyable
Qui me dérange en plein labeur
Toujours cette présence notable
Au fond de mon cœur
Elle est en moi
Elle m’attriste
Elle prend possession de moi
Elle est mon marionnettiste
Je sens alors cette douleur qui grandit
Vidant lentement mon être de ses sourires
Je sens alors ce vide qui m’envahit
Vidant sereinement mon corps de ses rires
Je sens alors cette présence qui se nourrit
Vidant surement ma chaleur de ses souvenirs
Elle fait couler mes larmes
Elle me prend ma voix
Elle me désarme
Je m’éloigne d’eux petit à petit
Je les rejette amèrement
Je m’échappe de ma vie
Je les renvoi méchamment
Je dis au revoir à mes amis
Je m’éloigne d’eux doucement
Elle est devenue moi
Je ne suis plus
Elle est là avec toi
Je ne te verrais plus
La solitude s’est emparée de moi
Je ne suis même plus triste
La solitude a pris possession de moi
Je cède ma place au marionnettiste